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La Volonté, ou faire ce que l'on veut

7 décembre 2013

Changement de sujet

Petit message pour annoncer le changement du sujet. Nous passerons maintenant à la volonté, et non le consentement. Après une discution avec M. Yves Bastarache, nous en avons convenu qu'il serait plus pratique de parler de volonté et non de consentement, ce dernier montrant plutôt la volonté du sujet. En gros, ça ne change que la façon dont le sujet sera traité, mais les auteurs restent les mêmes: Artistote et Étienne de La Boétie. Voilà!

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7 décembre 2013

Bar aux Folies Bergères

J'ai finalement choisi l'oeuvre dont je me servirai dans mon exposé. Il s'agit d'une des dernières oeuvres d'Édouard Manet: Bar aux Folies Bergères. Le tableau est composé de trois plans: le bar avec les bouteilles et ses ornements, la serveuse, et finalement un mirroir reflétant le coté ou serait situé l'artiste. Il y a beaucoup de questions autour de ce que l'on voit dans le mirroir,surtout avec la réflexion de Suzon et du client, puisque la perspective n'est pas celle de quelqu'un situé devant la serveuse mais bien à sa droite, alors que nous sommes bien situés en avant du bar. 

Cependant, la raison pourquoi ce tableau m'a attiré est d'abord le regard de la serveuse. Elle semble seule, pensive et même un peu triste alors qu'elle travail un cabaret, un endroit que l'on pourrait dire festif. On dirait qu'elle ne veut pas y être, mais y est tout de même, ce qui rejoint le thême de la volonté. Puis, en me renseignant sur les interprétations de cette toile, j'ai appris que pour Manet les oranges étaient un symbole de prostitution (selon :Doris Lanier, Absinthe, the Cocaine of the Nineteenth Century: A History of the Hallucinogenic Drug and Its Effect on Artists and Writers in Europe and the United States, McFarland, 2004, pp. 102–103.). Avec le fait qu'elle a des fleurs entre les seins, et que le point entre ceux-ci soit le centre de la toile, cela me parait fort raisonnable, et surtout pertinent. La prostitution et la volonté me semble une bonne façon de montrer les points de vues de mes auteurs, avec Étienne de La Boétie et Aristote.

Pour l'analyse générale de la toile, il ne devrait pas y avoir de problèmes. Quelques points d'intérêt sont: la fille sur un trapèze en haut à gauche, la pyramide que font les bouteilles jusqu'à sa bouche, le bracelet qu'elle porte ayant appartenu à Manet contenant de ses cheveux alors qu'il était un adolescent et bien sur les différentes perspectives. Il s'agit d'une toile 96 cm x 130 cm à l'huile et finalisée en 1882, l'année avant la mort de Manet. 

The Bar at the Folies-Bergeres, by Edouard Manet

5 novembre 2013

Chomsky or not Chomsky...

J'avais commencé la lecture du livre Manufacturing consent de M. Chomsky, hors, j'ai un doute quand à sa pertinence dans mon travail sur le consentement. Il explique comment son modèle de propagande fonctionne, mais d'un coup d'oeil rapide, je ne vois rien qui semble indiqué qu'il définit le concep de consentement lui-même.

J'ai donc poursuivi mes recherches afin de me trouver une alternative, et après plusieurs textes et articles, je crois qu'Aristote pourrait bien m'aider avec cette question. Selon mes lectures précédentes, celui-ci définirait le concept de consentement en parlant de l'action volontaire et involontaire dans son livre Éthique à Nicomaque. De ce que j'ai feuilleter, son livre III semble prometteur. Il chercherait à comprendre quand l'action est volontaire et involontaire, ce que rejette Étienne de La Boétie. Celui-ci ne parle pas vraiment d'action involontaire, mais que toutes nos actions seraient volontaires

Je m'explique: pour Aristote, la contrainte rend l'action involontaire, alors que pour de La Boétie, l'action sous la contrainte n'existe pas puisque nous sommes toujours libre de renoncer à ce que l'on nous demande. Ce sera a étudié plus en profondeur après une bonne lecture d'Aristote, mais c'est ce que je crois y comprendre pour l'instant et cela me semble un point de vu intéressant, pouvant bien contraster avec celui de La Boétie.

Pour ce qui est d'une image, je cherche toujours. Il me paraît difficile de prendre ce qui représenterait le mieux le consentement, sous un point de vue sociétaire. Je cherche quelque chose qui laisse planer le doute, une situation ou le consentement est ambigüe, où il est questionnable. J'ai toujours comme option des peintures de mariages, mais j'aimerais une image plus forte. On ne sait jamais, peut-être ce sera le mariage. Après tout, c'est un acte que l'on croit très souvent consenti mais qui ne l'est pas forcément encore aujourd'hui, et encore moins par le passé. Tout dépend de ce que l'on entend par consentement.

7 octobre 2013

Discours de la servitude volontaire

Après donc quelques semaines sans publication, me voilà de retour. J'ai fini par lire Le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie, ouvrage très intéressant d'ailleurs, mais quelques peu long. 

Le point principal de l'auteur est que ne nous pouvons être au service d'un autre que si l'on y consent, et que nous sommes bien les pires de l'accepter. Il explique comment un seul homme ne peut avoir de controle réel sous tout ceux qu'il gouverne sans que ceux-ci ne décide de se laisser contrôler, et qu'il suffirait alors de plus accepter ce qu'il commande pour que celui-ci perde tout son pouvoir. La première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés dans la servitude.C'est par couardise, lacheté, qu'il explique notre incapacité à simplement renverser celui-ci, car un homme ne peut en faire craindre des centaines, des milliers, voir des millions de gens.Il glisse par la suite un mot sur l'habitude, qui comme la couardise permet aux tirants de règner.De plus les hommes se battant pour leur liberté ne peuvent que vaincre ceux qui souhaitent les controlés, car la détermination de ceux qui se battent simplement pour un salaire au lieu de leurs idéaux s'effritera bien plus rapidement que celle des premiers.  


L'un des bémols qu'il se permet est l'obéissance envers son père et sa mère, puisqu'il qualifie celle-ci de naturelle et raisonnable. De plus, la nature provenant de Dieu, elle n'a pas pu vouloir restreindre une partie des hommes à l'esclavage des autres malgré que certains y soient plus. Il dit aussi que nous sommes tous fait de la même pâte, et donc tous égaux, et aussi tous libre.

De La Boétie parle ensuite des tyrans, décrivant les types et donnant abondamment d'exemples de ceux-ci, tout en faisant la promotion de la liberté.  Il dit qu'il y en a trois types: élus, militaire et hériditaire. Il dit que ceux-ci se protège en accordant plus de faveurs et en tenant près d'eux ceux qui pourraient les renverser. Aussi, il ajoute que la méfiance des tyrans est telle qu'il ne font confiance à personne et que c'est souvent cela qui les mènent à leur perte.

L'un des grands points négatifs, ou positif selon certains, serait le très grand nombre d'exemples. Bien que l'auteur touche à beaucoup de choses, ses exemples alourdissent le texte considérablement. Il n'en est pas moins que ce texte est extrêmement pertinent et apporte d'excellent points.

Pour le consentement: Selon Étienne de La Boétie, nous consentons à ce que l'on nous impose en partie parce que nous sommes lâches, en partie parce que nous sommes habitués à cela. C'est notre laissez-faire qui nous a amené dans cette position et qui nous y fait demeurer.

 

 

10 septembre 2013

Le consentement

Mon choix c'est donc arrêté sur ce sujet: le consentement. J'essayerai donc de voir comment ce concept, cette idée architecte, c'est développé au  fils du temps afin de mieux comprendre notre version moderne de celui-ci et ses répercussions.

"Quand consent-on?"; là est la question. Je pense toujours au fameux proverbe "Qui ne dit mot consent", et celui-ci me dépasse. C'est grâce à cette notion que notre démocratie fonctionne, car une fois le vote fait les décisions sont prises par un parti pour les prochaines années, et pourtant l'un des arguments que l'on entend récemment dans les débats politiques est celui de la majorité silencieuse. Celui-ci intervient spécialement dans les cas où une partie activiste de la population cherche à faire voir un point de vue différent de celui de gouvernement en place. Qui sont-ils? Comment savons-nous leur opinion? Pourquoi ceux qui osent dire qu'ils ne consentent pas sont mis à part malgré leurs efforts pour se faire entendre, alors que leurs supposés adversaires sont automatiquement ceux qui ne disent rien, et donc beaucoup plus nombreux?

À lire, ou du moins feuilleter...

Le consentement politique d'un point de vue économique:

J. M. Buchanan & G. Tullock, The Calculus of Consent. Logical Foundations of Constitutionnal Democracy, University of Michigan Press, Ann Arbor, 1962.

http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/le-calcul-du-consentement-fondations-logiques-de-la-democratie-constitutionnelle/

N. Chomsky & E. S. Herman, Manufacturing Consent. The Political Economy of the Mass Media, Pantheon Books, New York, 1988

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5 septembre 2013

Une idée...

J'ai besoin d'une idée pour commencer ma recherche mais je n'en ai pas, ou au contraire trop. Chaque sujet qui me passe par la tête m'en semble un bon, mais celui qui suit tout autant.

Je crois que l'existance pourrait être un concept intéressant. Je ne sais pas trop comment le nommer proprement, mais ce qui fait que l'on existe; ce qui le prouve. Un peu comme le "Cogito ergo sum" de Descartes.

Sinon, l'impact du langage en lui même. Comment les mots sont associé à différentes idées inhérentes et comment une langue apporte des idées différentes qui lui sont propres pour le même mot. Mais bon, c'est peut-être aussi une simple envie de lire Noam Chomsky et de me trouver un prétexte pour le faire. Malgré qu'un lien pourrait peut-être être fait avec la dialectique...

Bref, je continue d'y réfléchir et je vous en reparle.

54xy4drp

 

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